L'Histoire de Claire, gérante.
Au-delà de l'amour pour les chevaux...

Claire Le Lay-Salvi était salariée dans une écurie de course, à Maisons-Laffitte, en tant que cavalière d’entraînement. La jeune femme, qui a vécu à Ploumanac’h jusqu’à ses 18 ans, voulait revenir au pays. Quand elle a vu la ferme en vente, elle a saisi l’opportunité. Elle s’est accrochée à son projet. « Aujourd’hui, il y a beaucoup de pensions. À l’époque, j’étais la seule à Perros, raconte-t-elle. Le milieu hippique s’est démocratisé et ça continue de se développer. »
Claire Le Lay-Salvi veille au bien-être de ses hôtes, les nourrit, nettoie leurs box. Quand elle ne s’occupe pas des chevaux, elle s’affaire à l’entretien de ses installations et de ses terrains dont ses deux carrières (elles sont damées quotidiennement) et son spring garden (une piste pour faire du saut d’obstacle). « Il y a toujours quelque chose à faire. » Un bac d’eau à remplir, une clôture à réparer… La Perrosienne manie aussi bien les rênes que le volant de son tracteur. Il faut savoir tout faire. Au besoin, elle demande un coup de main aux copains ou aux agriculteurs locaux.
Concernant les écuries, chacun profite du lieu, à sa guise. Le soir, les carrières sont même éclairées pour les cavaliers. « Les gens se sentent ici chez eux », se réjouit la propriétaire. Au grand air
Crédit : Amélie Thomas Le Trégor 08 Décembre 2020
